La santé reproductive et sexuelle
La notion de santé en matière de procréation ou santé génésique a fait son apparition, il y a une vingtaine d’années, dans le vocabulaire du monde de la recherche et de la santé publique.
La définition de la santé génésique (voir encadré) sera adoptée en 1994 à la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui s’est tenue au Caire, comprenant cent soixante-dix-neuf pays participants. La définition fait ressortir les principales caractéristiques qui distinguent la santé génésique et sexuelle d’autres aspects de la santé :
« Par santé en matière de reproduction, on entend le bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine, pour tout ce qui concerne l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l’absence de maladies ou d’infirmités. Cela suppose donc qu’une personne peut mener une vie sexuelle satisfaisante en toute sécurité, qu’elle est capable de procréer et libre de le faire aussi souvent ou aussi peu souvent qu’elle le désire. Cette dernière condition implique qu’hommes et femmes ont le droit d’être informés et d’utiliser la méthode de planification familiale de leur choix, ainsi que d’autres méthodes de leur choix de régulation des naissances qui ne soient pas contraires à la loi, méthodes qui doivent être sûres, efficaces, abordables et acceptables, ainsi que le droit d’accéder à des services de santé qui permettent aux femmes de mener à bien grossesse et accouchement et donnent aux couples toutes les chances d’avoir un enfant en bonne santé » |
Conformément à la définition de la santé en matière de reproduction, il faut donc entendre par services de santé en matière de reproduction « l’ensemble des méthodes, techniques et services qui contribuent à la santé et au bien-être en matière de procréation en prévenant et résolvant les problèmes qui peuvent se poser dans ce domaine. On entend également par cette expression la santé en matière de sexualité qui vise à améliorer la qualité de la vie et des relations interpersonnelles, et non à se borner à dispenser conseils et soins relatifs à la procréation et aux maladies sexuellement transmissibles« .
Commission communication le 31 août 2015