À partir de la rentrée 2021, la procédure Passerelles, qui permet aux titulaires de certains titres ou diplômes, d’accéder directement en 2e ou 3e année d’une des quatre filières du cursus santé (Médecine, Odontologie, pharmacie et maïeutique) est organisée par chaque université dispensant des formations en Santé.

Chaque candidat est donc invité à se renseigner auprès de l’université auprès de qu’il souhaite accéder à la formation de sages-femmes.

L’arrêté du 24 mars 2017, précise la liste des établissements relevant de chaque centre d’examen auquel sont transmis les dossiers des candidats.

Le jury d’admission directe en deuxième ou troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme, désigné par le président de l’université centre d’examen, comprend :
– un directeur d’unité de formation et de recherche de médecine ;
– un directeur d’unité de formation et de recherche d’odontologie ;
– un directeur d’unité de formation et de recherche de pharmacie ;
– un directeur d’une structure dispensant la formation de sage-femme ;
– six personnels titulaires enseignants et hospitaliers des centres hospitaliers et universitaires relevant du groupe des disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques du Conseil national des universités, dont deux des disciplines médicales, deux des disciplines odontologiques et deux des disciplines pharmaceutiques ;
– deux sages-femmes enseignantes.
Le président du jury est désigné par le président de l’université parmi les membres.

Voilà, pour exemple, une procédure Passerelle, mise en oeuvre par une université


Conditions de recevabilité de la candidature

Les candidats doivent, au plus tard au 1er octobre de l’année considérée être titulaires :

  • D’un diplôme relevant de l’article D. 612-34 du code de l’éducation ou tout autre diplôme conférant le grade de master à la date de sa délivrance ;
  • Des diplômes suivants obtenus en France : diplôme d’État de docteur en médecine ; en pharmacie ; en chirurgie dentaire ; de sage-femme ; vétérinaire ;
  • D’un diplôme national de doctorat ou titre étranger de niveau doctorat (PhD) ;
  • D’un diplôme d’État d’auxiliaire médical sanctionnant au moins trois années d’études supérieures ;
  • D’un brevet professionnel de préparateur en pharmacie ou diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière uniquement pour les candidats qui déposent un dossier de candidature en vue de l’accès à la formation de pharmacie ;
  • D’un titre d’ingénieur diplômé ;
  • D’un titre correspondant à la validation de 300 crédits européens, obtenu dans un autreÉtat de l’Union européenne ou État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou dans la Confédération suisse ou dans la Principauté d’Andorre, répondant aux conditions posées par l’article D. 611-2 du code de l’éducation

ou bien :

  • Disposer de la qualité d’ancien élève de l’une des écoles normales supérieures à condition d’avoir accompli deux années d’études et validé une première année de master ;
  • Appartenir au corps des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et exercer ses activités d’enseignement dans une UFR de médecine, de pharmacie, d’odontologie ou dans une structure de formation en maïeutique ;
  • En vue d’une admission dans une filière différente de leur filière d’origine, justifier de la validation, dans l’Union européenne ou dans un État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou dans la Confédération suisse ou dans la Principauté d’Andorre, de trois années d’études ou de 180 crédits européens dans une formation de médecine, d’odontologie, de pharmacie ou de maïeutique.

IMPORTANT : Précisions sur la recevabilité des diplômes

Les titres et diplômes mentionnés par l’arrêté du 24 mars 2017 modifié sont uniquement des diplômes obtenus dans des établissements français, sauf si ceux-ci ont été obtenus dans un autre État membre de l’Union européenne, dans un État partie à l’accord sur l’Espace économique européen, dans la Confédération suisse ou dans la Principauté d’Andorre, et confèrent 300 ECTS (crédits européens). En dehors de ces cas, les seuls titres étrangers recevables sont ceux de niveau doctorat (PhD). Les équivalences et attestations de recevabilité, mêmes celles délivrées par ENIC-NARIC ne sont pas éligibles dans le cadre de cette procédure.

Composition du dossier de candidature

Chaque dossier de candidature devra contenir obligatoirement les pièces justificatives suivantes :

– copie de leur pièce d’identité ;
– curriculum vitae détaillé à partir de l’année d’obtention du baccalauréat ;
– copie du (des) diplôme(s) obtenu(s) accompagné(s) du supplément au diplôme ou attestation justifiant de la validation, dans l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou dans la Confédération suisse ou dans la Principauté d’Andorre, de deux années d’études ou de 120 crédits européens dans un cursus médical, odontologique, pharmaceutique ou de sage-femme au-delà de la première année ;
– lettre de motivation précisant notamment les raisons de leur candidature ;
– attestation sur l’honneur indiquant le nombre de présentations dans le cadre de la procédure prévue par le présent arrêté avec la précision de l’année de candidature et de la filière postulée ;
– attestation sur l’honneur indiquant le nombre de présentations au titre des deux arrêtés susvisés du 10 juillet 2010 et, le cas échéant, le nombre d’inscriptions en première année commune aux études de santé ;
– justificatifs le cas échéant d’un exercice professionnel de deux ans à temps plein en lien avec le diplôme d’auxiliaire médical ;
– pour les enseignants-chercheurs, copie de l’arrêté de nomination.

Nota :

  • Les documents écrits en langue étrangère sont accompagnés d’une traduction en langue française effectuée par un traducteur agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou administratives d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, ou de la Confédération suisse ou de la Principauté d’Andorre.
  • Les candidats qui estiment qu’ils seront en mesure de remplir, au 1er octobre de l’année considérée, l’une des exigences mentionnées à l’article 2 du présent arrêté, présentent une attestation émanant de leur établissement d’origine et précisant la date à laquelle ils seront susceptibles de remplir ces conditions.
    Au titre d’une année donnée, le candidat postule en vue d’une seule filière. Le dossier de candidature est déposé dans une seule unité de formation et de recherche ou structure de formation.
  • Nul ne peut bénéficier plus de deux fois des dispositions du présent arrêté, quelle que soit la filière postulée.
Les attendus du jury

Les profils des candidats pouvant s’avérer très différents d’une année sur l’autre, les attendus du jury peuvent évoluer en conséquence. Toutefois, dans la constitution de son dossier et notamment de la lettre motivation, le candidat devra :

  • Montrer sa motivation et la cohérence de son parcours. Le jury attend du candidat que son dossier démontre sa motivation. Il est également attendu du candidat qu’il connaisse l’organisation des études de la filière postulée et qu’il mesure la charge de travail correspondant à celles-ci.

Il est souhaitable que la candidature s’inscrive dans une cohérence de parcours professionnel et personnel, et que le dossier et la prestation orale témoignent d’une démarche réfléchie et mûrie. Il est attendu que le candidat démontre sa capacité à reprendre des études exigeantes nécessitant un investissement à temps plein et un bon niveau de capacité d’apprentissage.

  • Mettre en exergue ses connaissances et/ou expériences. Les connaissances scientifiques et médicales ne constituent pas un prérequis incontournable pour l’accès aux études de santé mais constituent un atout. De la même façon, une expérience professionnelle et/ou un stage dans le domaine de la santé seront valorisés par le jury lors de l’évaluation du candidat.
  • Son savoir-être avec la profession qu’il sera amené à exercer. Il est attendu du candidat qu’il fasse preuve de maturité, qu’il soit capable de prendre du recul sur son parcours académique/professionnel et qu’il démontre des capacités à avoir un projet professionnel adapté. Les qualités indispensables à l’exercice des professions de santé telles que la bienveillance ou l’empathie font également partie des attentes du jury.
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