L’année dernière, 216 700 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été recensées en France. Selon les rapports de la Direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques (DREES), ce nombre est resté stable depuis 2001, dans une fourchette comprise entre 215 000 et 230 000 par an.
Les écarts régionaux perdurent puisque les taux de recours vont du simple au double selon les régions. Les départements et régions d’outre-mer, qui rapportent 13 400 IVG, sont les plus concernés .
Une IVG sur vingt est réalisée entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée et deux IVG sur trois sont réalisées de façon médicamenteuse en Métropole.
Ces chiffres donnent l’occasion de rappeler que
- environ une femme sur trois aura recours à l’IVG au moins une fois dans sa vie
- c’est parmi les femmes âgées de 20 à 24 ans que les IVG sont les plus fréquentes, avec un taux de 26,7 avortements pour 1 000 femmes.
- la loi de modernisation du système de santé français, promulguée le 27 janvier 2016, a supprimé le délai de réflexion obligatoire de sept jours entre la première et la deuxième consultation pour obtenir une IVG et a autorisé les IVG instrumentales hors établissement de santé, dans les centres de santé et CPEF.
- Depuis le 31 mars 2013, l’IVG est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie, et tous les actes nécessaires pour une IVG sont remboursés à 100 % depuis le 1er avril 2016.
- Les sages-femmes peuvent pratiquer des IVG médicamenteuses depuis juin 2016.
Le rapport de la DREES publié en 2018 Ici
Le rapport de la DREES publié en 2017 Ici
Les compétences de la sage-femme en Orthogénie Ici
Commission communication CNEMa, le 8 novembre 2018
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