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Premières sages-femmes qualifiées : une belle avancée pour la professionLa Conférence Nationale des Enseignants en Maïeutique se rejouit de l’annonce des dix premières sages-femmes qualifiées à la section maïeutique (section 90) au sein du Conseil National des Universités :
Quatre d’entre eux exercent en école de sages-femmes : Yann Sellier à l’école de Foch, Anne Chantry à l’école de Baudelocque, Sophie Baumann à l’école de Poissy (département de maïeutique – UFR Simone Veil-Santé,Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines) et Sébastien RIQUET à l’école de sages-femmes de Marseille. La recherche en maïeutique est aujourd’hui enfin consacrée en France. Au plus près des femmes enceintes, des nouveau-nés, des femmes en bonne santé dans le cadre de leur suivi gynécologique de prévention ou de leur santé sexuelle et reproductive, de leurs problématiques quotidiennes, la pratique sage-femme est singulière. La création d’un CNU en maïeutique constitue une chance pour le système de santé français de rattraper son retard dans le champs de recherche en maïeutique particulièrement insignifiante (Goyet et al, 2018 [1] alors qu’elle bénéficie d’une aura internationale ailleurs, sous le nom de research in midwifery . Des chercheurs issus de la profession sage-femme vont pouvoir se consacrer pleinement à des travaux de recherche afin d’améliorer les connaissances cliniques, la prise en charge des femmes et des nouveau-nés, mais aussi la formation des futures sages-femmes. De la même façon, la possibilité est offerte à l’université de recruter des sages-femmes enseignants-chercheurs pour consolider, avec ses partenaires au sein des instituts et des écoles, l’ancrage universitaire de la formation des sages-femmes.
Pour la commission communication, Christine Morin, Marie Christine Leymarie, Véronique Lecointe
[1] Goyet S., Sauvegrain P., Schantz C., Morin C. 2018. State of midwifery research in France, Midwifery, 64: 101-109.
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